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FICHE D'UN BÂTIMENT 
Identification  
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La partie conservée de l’édifice, derrière l’entrée moderne, rue Saint-Pierre.
Photo : Gilles Lauzon, 2010
 
La façade principale ancienne vue du jardin actuel.
Photo : Gilles Lauzon, 2010
 
L’aile droite de l’ancien ensemble, rue Normand.
Photo : Denis Tremblay, 2010
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Nom du bâtiment :

Ancien hôpital général de Montréal

Autres appellations :
  • Hôpital général des Frères-Charon
  • Hôpital général des Soeurs-Grises
  • Maison de la Charité
Adresses civiques :
Construction et  
modifications majeures :

1693-1694/ 1765 / 1820-1833/ 1847 / 1851 / 1979-1980

Plans de localisation :
Caractères physiques :
  • Nombre d'étages : 3½
    l'étage de comble est compté comme une moitié d'étage
  • Matériau dominant : pierre
  • Type de toit principal : à deux versants

Pour plus d'information sur les caractères physiques du bâtiment, veuillez consulter le relevé des caractères physiques.

Pierre :
  • Moellons de pierres des champs et de calcaire , bruts ou équarris; pierres de divers types tirées du sol meuble, et pierre calcaire tirée de carrières; adjonctions du XIXe siècle essentiellement en moellons de calcaire tirés de carrières.
  • Encadrement des ouvertures : pierre grise de Montréal [calcaire], bruts ou équarris; pierres de divers types tirées du sol meuble, et pierre calcaire tirée de carrières; lors de travaux de restauration du XXe siècle, insertions d'autres éléments de calcaire provenant probablement de Saint-Marc-des Carrières (Québec).

En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.

Ce bâtiment fait partie
des ensembles suivants :
  • Ancien hôpital général de Montréal
    Histoire de l'ensemble
    Parties subsistantes et restaurées au XXe siècle d'un ancien ensemble conventuel à vocation caritative géré successivement par les Frères Charon et par les Soeurs Grises. Les parties conservées comprennent la moitié de l’ancien hôpital général, les vestiges de l’église (du XIXe siècle) et la sacristie. Les composantes de cet ensemble font aussi partie de la Maison de Mère d’Youville, ouverte en 1981, qui intègre d’autres bâtiments.

  • Maison de Mère d'Youville
    Histoire de l'ensemble
    Cet ensemble créé au XXe siècle pour le retour des Soeurs Grises comprend toutes les composantes de l’Ancien hôpital général de Montréal ainsi qu'une partie des immeubles commerciaux construits par les soeurs dans les années 1870 pour financer leurs oeuvres.

Cliquez sur le nom de l'ensemble pour obtenir la liste des bâtiments de cet ensemble.

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Histoire du bâtiment  
 

L’édifice, tel que restauré, comprend deux corps de bâtiments perpendiculaires construits en 1693-1694 et modifiés en 1765 puis entre 1820 et 1833, ainsi que deux adjonctions construites respectivement en 1847 et 1851.

La première construction est réalisée par François Charon de la Barre et la communauté des Frères Charon. L’édifice comprend dès lors deux corps de bâtiment, perpendiculaires l’un à l’autre, dont une partie des sous-sols est constituée de caves voûtées. Malgré certaines ambiguïtés, des documents anciens suggèrent fortement que l’édifice compte à cette époque deux étages en pierre, incluant le rez-de-chaussée, ainsi qu’un étage de comble sous des toits brisés à la Mansart.

Les Soeurs Grises, qui prennent la relève en 1747, doivent rénover en profondeur le bâtiment d’origine après un incendie survenu en mai 1765 qui n’épargne que les murs de pierre. On réintègre les lieux avant la fin de l’année, certains travaux pouvant sans doute être complétés ensuite. Les chercheurs présument que les religieuses profiteraient de ces travaux pour éliminer les toits brisés, ajouter un étage en pierre et coiffer les deux corps de bâtiment de toits à deux versants. Le nouvel étage aurait l’apparence d’un étage-attique avec des fenêtres de faible hauteur. Il est également possible que l‘on profite de l’occasion pour rehausser une partie des planchers et des foyers de cheminée, au rez-de-chaussée. Après la grande inondation survenue en 1789, on refait assurément « les planchers du bas ».

De 1820 à 1823, on rénove l’aile dite de la communauté (parallèle à l’actuelle rue Normand) puis, de 1831 à 1833, on fait de même pour le corps de bâtiment perpendiculaire qui jouxte l’église alors en reconstruction. Ces travaux sont majeurs et l’apparence du bâtiment change encore de façon notable. Les cheminées sont entièrement reconstruites et les fenêtres agrandies. De plus, on rehausse la partie supérieure des murs de pierre, ce qui augmenterait à la fois la hauteur du troisième niveau et de l’étage de comble.

En 1847 puis en 1851, la vieille aile dite de la communauté (rue Normand) est agrandie à chacune de ses extrémités. Bien que l’adjonction de 1847 soit plus large que l’ancien bâtiment, l’apparence générale de ces ajouts reste dans l’ensemble semblable à celle des bâtiments construits et rénovés précédemment. On observe toutefois sur des photographies anciennes des carreaux de fenêtre plus grands dans l’adjonction de 1851 que dans celle de 1847.

Après le départ de l’institution en 1871, la démolition de la moitié de l’édifice en 1872 et la transformation des parties conservées en entrepôts, de petits bâtiments complémentaires sont construits en périphérie. À compter des années 1880, une adjonction ne comportant qu’un rez-de-chaussée occupe la cour arrière encore disponible. Pour les besoins de l’entreposage, les vieux bâtiments connaissent aussi diverses modifications, dont la perte du cloisonnement intérieur et le percement de nouvelles ouvertures. En 1900, un incendie détruit la partie supérieure du corps de bâtiment principal (perpendiculaire à la rue Saint-Pierre) ; un toit en appentis, à pente unique, remplace ensuite la toiture à deux pentes (reconstituée plus tard).

Parmi les occupants majeurs des entrepôts, on trouve la Dominion Wire Rope Company, des années 1880 aux années 1950. Les fournisseurs d’équipement maritime Monstad & Company sont présents de 1940 à 1964 dans l’adjonction construite en 1847, avec un comptoir place d’Youville. Saint-Arnaud et Bergevin, courtiers en douanes qui occupent un magasin-entrepôt voisin en 1933, louent bientôt des espaces d’entreposage dans l’ancien hôpital qu’ils en viennent à occuper presque entièrement dans les années 1940 ; ils y restent jusque vers 1965 – peut-être 1967 – et sont les derniers à quitter les lieux.

Les baux de location prennent donc fin dans les années 1960. Les premières interventions consistent ensuite à démolir les diverses adjonctions et à ne conserver que les composantes de l’ancien hôpital. Les Soeurs Grises ouvrent les lieux au public pour quelques jours en octobre 1971. Les travaux de restauration ont lieu en 1979 et 1980, suivant les plans de l’agence d’architecture Desnoyers Mercure & associés, Maurice Desnoyers étant responsable du projet. Leur approche vise à concilier aménagement moderne et mise en valeur des composantes architecturales anciennes. Le toit à deux pentes du corps principal est notamment rétabli et plusieurs ouvertures refermées avec de la pierre des champs. À l’intérieur, certaines pièces font l’objet d’une attention particulière afin de leur redonner leur apparence ou leur vocation ancienne, dont la chambre de Marguerite d’Youville.

Voir aussi les informations sur le ou les ensembles dont ce bâtiment fait partie.

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Détail de la façade de la rue Normand.
Photo : Gilles Lauzon, 2010
 
Détail d’un mur de la section construite en 1847.
Photo : Gilles Lauzon, 2010
 
Cave voûtée d’origine sous la partie centrale (1693-1694) de l’aile de la rue Normand.
© Photographie de Normand Rajotte réalisée pour l'ouvrage L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, 2004
 
Architecture  
 

L’implantation ancienne en forme de H (voir la fiche d’ensemble) est réduite depuis 1872 à un bâtiment en forme de T, légèrement oblique par rapport aux rues Saint-Pierre et Normand, sans réelle façade principale. L’édifice de trois étages, incluant le rez-de-chaussée, est coiffé de toits en pente à deux versants percés de lucarnes. Ses murs sont en moellons : pierres des champs et pierre grise de Montréal (calcaire) tirée de carrières. Des pignons découverts et un mur coupe-feu placé entre deux corps de bâtiments dépassent la ligne des toits le long de la rue Normand. Ces murs en moellons, les coupe-feu et la toiture présentent des similitudes avec les maisons urbaines façon Nouvelle-France, même si les dimensions de l’édifice sont évidemment beaucoup plus grandes.

L’ancienne composition de l’ensemble conventuel se distinguait des maisons par une symétrie d’esprit classique très marquée, symétrie qui a toutefois disparu en 1872. De nos jours, nous pouvons encore noter la régularité des nombreuses ouvertures encadrées de pierre taillée. Les pierres des champs employées pour les murs aussi tardivement que dans les années 1760 et 1830 ainsi que les moellons de calcaire utilisés dans les années 1840 et 1850, plutôt que la pierre taillée alors couramment utilisée ailleurs dans le quartier, suggèrent en revanche un souci d’économie et de modestie qui constitue une sorte de signature architecturale des religieuses, en plus de contribuer à rappeler les traditions de la Nouvelle-France. Les fenêtres à deux vantaux trouvées en 1970 et utilisées comme modèles pour la restauration, contribuent à ce rappel.

L’entrée principale actuelle, rue Saint-Pierre, est de facture moderne et dessert toute la Maison de Mère d’Youville complétée en 1980. Plusieurs autres portes ou entrées donnent accès aux différentes parties du vieil immeuble et correspondent aux besoins quotidiens, anciens ou récents. Les dimensions de l’édifice, toujours imposantes malgré les sections démolies au XIXe siècle, confirment l’importance de l’ancienne institution. Le traitement architectural ne distingue pas à l’extérieur les parties de l’immeuble anciennement destinées aux pauvres ou à la communauté religieuse.

Intérieur accessible au public

Après que la communauté des Soeurs Grises ait réintégré son ancien couvent, il est devenu possible de visiter sur rendez-vous certains espaces intérieurs restaurés. À partir de l’entrée moderne de la rue Saint-Pierre, un couloir dans le vieil immeuble dessert notamment le parloir situé près de l’ancienne église. Il permet aussi, à la manière d’une galerie intérieure, de se rendre jusqu’à l’aile perpendiculaire de la communauté où les locaux historiques majeurs sont aménagés pour recevoir le public, dont la chambre qu’occupait mère d’Youville à son décès. En certaines occasions, on a aussi donné accès aux larges caves voûtées, sous la même aile, où se trouvent notamment les vestiges d’un four à pain.

Au rez-de-chaussée de la plus ancienne partie de l’aile droite, dite de la communauté, un local restauré est muni d’un plancher en dalles de pierre (longtemps caché sous un plancher rehaussé), d’une large cheminée ancienne et de poutres apparentes. Cet espace est situé en contrebas d’un couloir rehaussé comme l’avait été l’ensemble de la pièce à une autre époque, sans doute à cause des inondations récurrentes – qui ont aussi fini par causer l’abandon du sous-sol voûté comme lieu de conservation des denrées. Attenants à ce local, on retrouve une cuisine et un réfectoire, recréés dans la partie du bâtiment qu’ils occupaient à l’origine. On peut y voir notamment un large foyer de cheminée de l’ancienne cuisine et, dans l’embrasure d’une fenêtre, un évier en pierre dont on vidait anciennement le contenu directement à l’extérieur.

Dans ces pièces, ainsi que dans la chambre de la fondatrice et d’autres espaces réservés à des fins muséales, sont présentés de nombreux artefacts et objets d’art qui témoignent de l’histoire de l’institution et de la communauté. Par exemple, une oeuvre peinte représentant le Père Éternel, rescapée en 1765 de l’incendie de la chapelle du même nom, se trouve dans la chambre où Marguerite d’Youville décéda.

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Salle dite des pauvres, dans l’ancienne aile de la communauté, restaurée.
Photo : Gina Garcia, 2006
 
Élévation à l'extrémité de l'aile droite, vue de la place D'Youville.
©Ville de Montréal, vers 1995.
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une version agrandie.
 
Élévation, rue Normand, incomplète.
©Ville de Montréal, vers 1995.
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Construction initiale  
 
Date de construction :

1693-1694

Propriétaire constructeur :
Commentaire sur la construction

François Charon de la Barre est assisté par les Frères hospitaliers de la Croix et de Saint-Joseph, ou Frères Charon, une communauté qu’il crée mais qui n’obtiendra sa reconnaissance épiscopale qu’en 1723. Au moment de la construction, Charon de la Barre est propriétaire. On ne connaît pas le concepteur de l’édifice.

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Fonction(s) d'origine et type particulier  
 
Fonction(s) spécifique(s) :
  • hospice
    On désignait autrefois comme « hôpital général » les hospices ou asiles où l’on accueillait les personnes sans ressources.
  • couvent
Fonction(s) générale(s) :
  • religion
  • habitation
  • édifice public ou institution
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Autres travaux – Modifications  
 
Travaux 1 :
    Date des travaux : 1765
    Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
    Ajout d'un ou de plusieurs étages au bâtiment.

    Reconstruction après un incendie qui n’aurait laissé en place que les murs de pierre. On présume que l’on a alors ajouté un étage en pierre, coiffé d’une toiture à deux pentes, en lieu et place d’un étage de comble sous un toit brisé à la Mansart.
    Bien qu’on ait réintégré les lieux avant la fin de l’année 1765, les travaux ont sans doute pu se poursuivre en 1766.
Travaux 2 :
    Date des travaux : 1820-1833
    Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
    Transformation majeure de la façade.

    Travaux réalisés en deux temps, soit de 1820 à 1823 et de 1831 à 1833. Murs et toiture rehaussés, fenêtres agrandies, cheminées refaites. Pour le corps principal, aujourd’hui en retrait de la rue Saint-Pierre, tout l’intérieur est refait, planchers compris.
    Selon André Laberge, le sulpicien Antoine Sattin, à qui on attribue la reconstruction de l’église, pourrait être aussi responsable de ces travaux
Travaux 3 :
    Date des travaux : 1847
    Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.

    Agrandissement de l'aile droite (l'ancienne aile dite de la communauté) vers la place d'Youville, cette adjonction étant appelée initialement le « dépôt des pauvres ». Vue de la rue Normand, cette adjonction est à gauche.
Travaux 4 :
    Date des travaux : 1851
    Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.

    Agrandissement de l'aile droite (l'ancienne aile dite de la communauté) du côté des anciens jardins (sud-est). Vue de la rue Normand, cette adjonction est à droite.
Travaux 5 :
    Date des travaux : 1979-1980
    Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
    Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
    Démolition partielle du bâtiment.

    Les ajouts faits depuis 1871 sont enlevés avant 1971, mais les travaux d’aménagement proprement dits sont réalisés en 1979 et 1980. Ils consistent à redonner au bâtiment l’apparence qu’il pouvait avoir avant la conversion en entrepôts, tout en répondant aux besoins modernes.
Concepteurs :
  • Desnoyers Mercure et associés
    (architectes -- agence responsable)
    Informations concernant la carrière du concepteur
  • Maurice Desnoyers
    (architecte -- concepteur principal)
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Autres propriétaires ou locataires (sélectif)  
 
Propriétaires :
  • Frères Charon (hospitaliers de la Croix et de Saint-Joseph) (hospice)
    (propriétaire de v. 1719-07-09 au 1747-08-27)
    Informations disponibles pour l'année 1725
    Les Frères hospitaliers de la Croix et de Saint-Joseph, ou Frères Charon, fondés par François Charon de la Barre, deviennent propriétaires à la mort du fondateur en 1719, ce qui sera confirmé par la reconnaissance épiscopale de la communauté en 1723. On dit aussi parfois « l’Hôpital Général » pour désigner à la fois l’édifice, l’institution et ses propriétaires.
  • Soeurs de la Charité de Montréal (Soeurs Grises)
    (propriétaire à partir du 1753-06-03)
    Les Soeurs de la Charité, ou Soeurs Grises, administrent la propriété dès 27 août 1747, à titre provisoire, puis elles en prennent officiellement la charge en 1753.
Locataires :
  • Marguerite d'Youville
    Informations biographiques disponibles pour l'année 1725
    Fondatrice et supérieure des Soeurs de la Charité, elle dirige l'institution.
  • Dominion Wire Rope Company
    (locataire de v. 1885 à v. 1955)
  • Saint-Arnaud et Bergevin, courtiers en douanes
    (locataire de v. 1935 à v. 1967)
    Ils s’installent en 1933 dans un magasin-entrepôt adjacent, une adresse qu’ils partagent encore avec une autre compagnie en 1935. En 1940, ils y sont seuls et étendent déjà leurs activités dans le corps principal de l’ancien hôpital général. Selon les plans d’assurances de 1950 et 1964, ils utilisent aussi la majeure partie de l’aile longeant la rue Normand. Ils restent présents à la même adresse (celle du magasin-entrepôt) jusqu’en 1967.
  • Monstad & Company
    (locataire de 1940 à 1964)
    Marchands d'équipements de navires (ship supplies). Leur présence était fortement soulignée par des affiches peintes, présentes jusque sur la toiture de la partie de l’édifice construite en 1847.
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Protections patrimoniales du bâtiment  
 
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :
  • Situé dans l'ensemble d'immeubles patrimoniaux de l'Ancien Hôpital général de Montréal (classé) (2013-05-23).
  • Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré).
    Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes :
  • Immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle (juridiction municipale)
  • Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)
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Numéros de référence  
 
Bâtiment :

0039-48-7126-02

Propriété :

0039-48-7126
Fiche 2 de 5 sur cette propriété

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