En 1849, Olivier Favreau, marchand de dry goods (tissus, articles de mercerie et peut-être autres produits), réside avec son épouse probablement dans une maison louée située sur la rue Saint-Hubert. Il loue aussi pour son commerce, près de la place Jacques-Cartier, une maison rue Saint-Paul et une maison-magasin contiguë rue des Commissaires appartenant à Norbert Dumas. En fait, Favreau n’utilise pour son compte qu’une partie des bâtiments et en sous-loue l’autre partie notamment à des aubergistes. Favreau semble aussi tenir commerce dans un autre magasin sur la rue Saint-Paul vis-à-vis le marché Bonsecours. Il possède par ailleurs des emplacements au faubourg Québec et des terres à Boucherville.
Olivier Favreau était le fils du menuisier Étienne Favreau et de Louise Sabourin. Natif de Boucherville et espérant profiter de l’essor économique de Montréal qui se dessinait à compter des années 1820, Favreau vint s’établir en ville. Lorsqu’il épousa en 1837 Julie Saint-Germain, il se disait marchand de la paroisse de Notre-Dame de Montréal. Des obligations passées en 1839 nous permettent d’identifier quelques-uns de ses marchands fournisseurs. Il s’agissait des entreprises Cuvillier & Sons et Charles Cunningham & Company et des marchands Jean-Dominique Bernard et Hubert Paré.
Même si Favreau semble avoir tenu des magasins dans différents immeubles, son entreprise aura toujours pignon sur rue, au moins jusqu’en 1858, dans les immeubles de Dumas. Il décèdera en 1862, à l’âge de 54 ans.
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