En 1849, Hubert Paré réside avec son épouse Justine Vinet dit Souligny sur la rue Saint-Charles Borromée dans le quartier Saint-Laurent. Marchand de céréales, il tient son commerce sur la rue Saint-Paul. Il est membre de la Société Saint-Jean-Baptiste et de la Congrégation des hommes de Ville-Marie.
Fils de Léon Paré et de Marie-Angélique Grenier, Hubert Paré naquit à Saint-Denis, sur la rivière Richelieu en 1803. Après une enfance semble-t-il sans histoire, on retrouve Paré à Montréal vers 1819, alors qu'il était commis pour le marchand de céréales Félix Vinet dit Souligny. Il devint par la suite l'associé de son patron et épousa sa nièce, prénommée Justine, en 1835. Quelques années après le décès de Félix Vinet dit Souligny, au terme du partage de sa succession en 1842, le couple hérita d'immeubles à Montréal dans les secteurs de la pointe à Callière, du marché Bonsecours et de la douane en plus d'un emplacement au faubourg Saint-Laurent.
Paré participa comme signataire de pétitions à la fondation de la Banque des Marchands en 1846 et plus tard il contribuera à la création de la Banque Jacques-Cartier (1861) et de la Banque d'Épargne de la Cité et du District de Montréal (1862). Il investira dans le développement du chemin de fer. Il aura ainsi des intérêts dans le chemin à lisses du Saint-Laurent et de l'Atlantique et dans le chemin de fer de Montréal et de Bytown. Devenu marchand de fer au début des années 1860 puis quincaillier, il décèdera en 1869.
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