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C.S. Cherrier, Ecr., C.R., C.S.G. L'Opinion publique, vol. 3, no. 40 (3 octobre 1872), p.473 - ©Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal.
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Intérieur du bureau de M. Séraphin Cherrier, Montréal, QC. Photographie par Wm. Notman & Son, 1885. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, II-77380. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
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Nom du personnage : |
Côme-Séraphin Cherrier en 1873
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Naissance : |
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Décès : |
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Côme-Séraphin Cherrier en 1873 |
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Cousin de Denis-Benjamin Viger, Côme-Séraphin Cherrier est, en 1873, un peu retiré de la vie publique active, ce qui ne l'empêche pas d'être encore reconnu comme une personnalité importante de la vie montréalaise. Il est alors administrateur de la Banque du peuple (située au 53 de la rue Saint-Jacques) et continue d'agir à titre de conseiller dans son bureau d'avocat de la rue Saint-Vincent. Il est aussi un important propriétaire d'immeubles et de terrains situés dans différents quartiers de Montréal (dont sa résidence, rue de LaGauchetière), sur l'Île Bizard et dans le Vieux-Montréal, soit le 420 place Jacques-Cartier, le 359 place Royale, le 153-155 rue Saint-Paul est et le 165-169 rue Saint-Paul est (actuelle Maison du Patriote).
Membre du Barreau de Montréal depuis 1822, il pratiqua successivement en association avec Louis-Michel Viger, Denis-Aristide Laberge, Charles-Elzéar Mondelet et Antoine-Aimé et Winceslas-Paul-Wilfrid Dorion. Il s'avéra un avocat de talent qui n'hésita pas à défendre Ludger Duvernay de La Minerve ou Jocelyn Waller du Canadian Spectator. En 1855, il représentait les seigneurs pour justifier leurs réclamations lors de l'abolition du régime seigneurial. Il se fit aussi le conseiller de Mgr Ignace Bourget dans sa querelle contre les sulpiciens à propos du démembrement de la paroisse Notre-Dame.
Ses liens familiaux avec le noyau montréalais du parti patriote le poussèrent à se lancer en politique. Il fut élu à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada en 1834, mais sa santé ne lui permit pas de participer activement aux débats qui menèrent aux Rébellions de 1837. Il fut néanmoins emprisonné en décembre 1837 et libéré en mars 1838. Cette visite dans les prisons gouvernementales mirent un point final à sa vie politique active. Il continua tout de même à exercer une certaine influence, par exemple, en 1840 il participa à une assemblée anti-unioniste et en 1865, il prit la parole à l'Institut canadien-français de Montréal contre le projet de Confédération.
Il témoignait beaucoup de sympathie à ses compatriotes tout d'abord comme membre actif, et durant un temps vice-président, de la Société Saint-Vincent-de-Paul, mais aussi à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal où il fut vice-président en 1852 puis président en 1853.
Héritier de Denis-Benjamin Viger en 1861, c'est un homme très riche qui terminera sa vie en occupant le poste de président de la Banque du peuple à partir de 1877. |
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Lien à d'autres
personnages :
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Lien à des sociétés :
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Bâtiments possédés ou occupés par ce personnage :
- 420 place Jacques-Cartier, Magasin Côme-Séraphin-Cherrier (propriétaire)
- 153-155 rue Saint-Paul Est, Magasin-entrepôt Côme-Séraphin-Cherrier (propriétaire)
- 359 place Royale, Maison-magasin Denis-Benjamin-Viger (propriétaire)
- 165-169 rue Saint-Paul Est, Maison de l'Enseigne-du-Patriote (propriétaire)
- 419-423 rue Saint-Vincent, Maison du Cabinet-de-Côme-Séraphin-Cherrier (propriétaire)
- 161-163 rue Saint-Paul Est, Maison de La Minerve (propriétaire)
- 410 place Jacques-Cartier, Maison Perrine-Charles-Cherrier (propriétaire)
- 160-162 rue Saint-Amable, Maison Marie-Pierre-Viger I (propriétaire)
- 164-170 rue Saint-Amable, Maison Marie-Pierre-Viger II (propriétaire)
- 53-57 rue Saint-Jacques, Ancien siège social de la Banque du Peuple (locataire)
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Lien à des secteurs :
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Lien à des événements :
- novembre 1837 : Première rébellion : victoire des Patriotes à Saint-Denis, défaite des Patriotes à Saint-Charles.
- 9 juin 1843 : Formation de la Société Saint-Jean-Baptiste lors d'une réunion convoquée par Ludger Duvernay au Marché Sainte-Anne.
- 1866 : Après des débats très vifs entre la communauté des Sulpiciens et Mgr Bourget, la paroisse Notre-Dame, dirigée par le curé Rousselot est démembrée.
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