Encadrement du portail, rue Saint-François Xavier : marbre blanc non identifié, plaques ajoutées après la construction.
En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.
Ce bâtiment fait partie de l'ensemble suivant :
Édifices commerciaux des Sulpiciens Histoire de l'ensemble Cet ensemble comprend trois bâtiments identifiés selon l'ordre chronologique de leur construction: l'édifice Sulpiciens I de 1861 (459-461 Saint-François-Xavier), Sulpiciens II de 1870 (465-471 Saint-François-Xavier) et Sulpiciens III de 1874 (140 Notre-Dame ouest). Fait plutôt rare dans le Vieux-Montréal, ils appartiennent encore tous au propriétaire constructeur.
Cliquez sur le nom de l'ensemble pour obtenir la liste des bâtiments de cet ensemble.
Histoire du bâtiment
La construction de cet immeuble de bureaux, le dernier érigé par les sulpiciens sur leurs terrains vacants de la rue Saint-François-Xavier, est réalisée en 1874. L'un des premiers locataires du rez-de-chaussée est une succursale de la Banque d'Hochelaga, remplacée par la Merchants Bank of Halifax à la fin des années 1880, puis par la Dominion Bank au début du XXe siècle. Plusieurs compagnies d'assurances se retrouvent aux étages supérieurs ainsi que les architectes Théodore Daoust à la fin du XIXe siècle et Eugène Payette de 1911 à 1947. Cet immeuble se signale par la stabilité remarquable de plusieurs locataires. Le record de longévité appartient néanmoins au concierge Willie Laroche qui travaille et demeure dans l'immeuble pendant environ 60 ans.
Au début des années 1970, le rez-de-chaussée est occupé par un restaurant. Plus récemment, diverses entreprises spécialisées en design, en publicité et en communications occupent les étages supérieurs.
Voir aussi les informations sur le ou les ensembles dont ce bâtiment fait partie.
L'inventaire de 1980 donne 1872-1873 comme dates de construction, mais les rôles d'évaluation indiquent que le bâtiment est en construction en mai 1874 et est occupé en mai 1875.
Fonction(s) d'origine et type particulier
Fonction(s) spécifique(s) :
banque : succursale
assurance
Fonction(s) générale(s) :
bureaux
Autres travaux – Modifications
Travaux 1 :
Date des travaux : 1910
Modifications apportées à l'édifice.
Autres propriétaires ou locataires (sélectif)
Locataires :
Théodore Daoust (architecte) (locataire de v. 1893 à v. 1910) Outre le poste de police du Port de Montréal, situé sur la rue de la Commune près de Berri, Daoust a conçu le poste d'incendie numéro 34 à Notre-Dame-de-Grâce, le Bain public Émard et des immeubles commerciaux, dont plusieurs situés sur la rue Saint-Laurent. Théodore Daoust était associé à l'architecte Arthur Gendron.
Eugène Payette (architecte) (locataire de v. 1911 à v. 1947) Né en 1854 et décédé à l'âge de 105 ans, Eugène Payette a dessiné les plans de la Bibliothèque municipale de Montréal et de deux immeubles appartenant aux sulpiciens: la Bibliothèque Saint-Sulpice et le Collège André-Grasset. Il est également le concepteur de l'usine Barsalou (Familex) sur l'avenue de Lorimier.
Anglo American Telegraph Co. (entreprise de communications) (locataire de v. 1925 à v. 1978) Auparavant dans l'immeuble du Montreal Telegraph Co.
Willie Laroche (concierge et gardien) (locataire de v. 1925 à v. 1985) Willie Laroche occupe un logement dans l'immeuble pendant près de 60 ans.
Protections patrimoniales du bâtiment
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré). Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)