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FICHE D'UN BÂTIMENT 
Identification  
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La façade principale, devant la place d’Armes.
©Denis Tremblay, 2008
 
Élévation principale.
©Ville de Montréal, vers 1995.
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L'église Notre-Dame sur la place d'Armes, Montréal, QC, par William Notman, vers 1859-1860.
©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, N-0000.193.119.2. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Nom du bâtiment :

Basilique Notre-Dame de Montréal

Autre appellation :
  • Église Notre-Dame de Montréal
Adresses civiques :
Construction et  
modifications majeures :

1824-1829/ 1841-1843/ 1872-1880

Plans de localisation :
Caractères physiques :
  • Matériau dominant : pierre
  • Type de toit principal : à deux versants

Pour plus d'information sur les caractères physiques du bâtiment, veuillez consulter le relevé des caractères physiques.

Pierre :
  • Pierre grise de Montréal [calcaire], provenant d'une ancienne carrière du plateau au nord-est du Plateau-Mont-Royal, secteur des rues Saint-Grégoire et des Carrières, entre les actuelles rues Berri et Papineau (les géologues du début du XXe siècle ont donné le nom de Mile End à ce groupe de carrières, ce qui a parfois créé de la confusion); les pierres des parties plus récentes de l'église (fin XIXe et début XXe siècle) peuvent quant à elles provenir d'une carrière du même secteur ou du nord de l'île de Montréal ou de l'île Jésus.

En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.

Ce bâtiment fait partie
de l'ensemble suivant :
  • Basilique Notre-Dame
    Histoire de l'ensemble
    L’ensemble des bâtiments du site de la basilique Notre-Dame comprend les vestiges archéologiques de l’ancienne église, la basilique proprement dite, la chapelle Notre-dame du Sacré-Coeur, la sacristie, le baptistère et le local public adjacent.

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Histoire du bâtiment  
 

La Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal fait construire cette nouvelle église de 1824 à 1829 pour mieux desservir son territoire couvrant alors toute la ville. L’édifice doit remplacer la vieille église construite au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. La Fabrique réalise ce projet de concert avec le Séminaire de Saint-Sulpice. La Fabrique confie la construction à l’architecte new-yorkais d’origine irlandaise James O’Donnell. Elle lui demande de concevoir une immense église à deux niveaux de tribunes qui puisse accueillir entre 8 000 et 10 000 fidèles. Le séminaire joue vraisemblablement un rôle clé dans l’adoption rapide du projet néogothique proposé par l’architecte à l’automne 1823. En effet, dès le début du siècle, le séminaire sulpicien St. Mary’s de Baltimore adoptait ce style pour sa chapelle, une première aux Etats-Unis. À l’époque de sa construction, l’église Notre-Dame de Montréal est quant à elle la plus grande église d’Amérique au Nord du Mexique et peut-être la plus grande église néogothique du monde.

À compter de mai 1824, on procède à la démolition de quatre maisons et au déblaiement du cimetière occupant l’emplacement choisi. L’ancienne église, située dans l’axe de la rue Notre-Dame, est conservée tout au long du chantier. La nouvelle église Notre-Dame accueille ses premiers fidèles en 1829 – elle est bénite le 7 juin – même si les travaux de décoration intérieure ne sont terminés qu’en 1830. La démolition de l’ancienne église a lieu en 1830, à l’exception du clocher conservé jusqu’en 1843. Les deux clochers de la nouvelle église sont respectivement complétés en 1841 et 1843 sous la direction de John Ostell à partir des dessins de James O’Donnell. Ce dernier, décédé en 1830 après s’être converti au catholicisme, est enterré sous l’église.

La nouvelle église impressionne mais son intérieur, réalisé avec des moyens réduits, déçoit. Dès 1856, la fabrique fait appel à l’architecte montréalais Victor Bourgeau en vue de la création d’un nouveau décor intérieur. Certains travaux sont réalisés mais il faut attendre les années 1870 pour que le projet prenne vraiment forme. Le curé sulpicien Benjamin-Victor Rousselot conçoit alors un ambitieux programme sculptural pour le retable qu’il confie au sculpteur français Henri Bourriché. Les travaux se déroulent de 1872 à 1880, avec certaines années d’interruption. Les piliers fasciculés en bois et les plafonds suspendus d’origine demeurent en place mais de nouvelles moulures et un riche décor peint les transforment radicalement. Le sanctuaire est quant à lui entièrement réaménagé, désormais dominé par le haut retable historié érigé devant l’emplacement d’une grande verrière condamnée. Les chapelles latérales et les confessionnaux sont également remplacés. Le choeur et la nef reçoivent un nouvel éclairage zénithal alors que plusieurs verrières percent le plafond et le toit.

Une autre vague de travaux est réalisée dans les années 1880. Une nouvelle chaire de prédication, haute de 14 mètres, est réalisée entre 1882 et 1887. Conçue par Victor Bourgeau, elle est ornée de sculptures de Louis-Philippe Hébert d’après un programme iconographique du curé Rousselot pour lequel Henri Bourriché a fourni des esquisses. On remplace également les bancs de la nef au cours de cette décennie. Les fonts baptismaux sont par ailleurs logés au cours des années 1880 dans un nouveau baptistère adossé à l’église. Le projet de construction d’une chapelle et d’une nouvelle sacristie est lancé en 1888 ; la chapelle Notre-Dame du Sacré-Coeur est inaugurée en 1891. Enfin, les grandes orgues commandées en 1885 sont achevées en 1890 et inaugurées en 1891.

En plus des activités religieuses courantes, l’église Notre-Dame accueille de grandes cérémonies qui marquent l’imaginaire collectif, notamment à l’occasion du Congrès eucharistique de 1910. La consécration de l’église, en 1929, qui coïncide avec le centenaire de l’édifice, donne lieu à plusieurs initiatives, dont l’installation des grands lampadaires du parvis. À l’instigation du curé sulpicien Olivier Maurault, une série de vitraux commémoratifs est réalisée en 1930-1931. D’autres vitraux de facture plus traditionnelle seront installés aux étages des tribunes.

Divers travaux de structure, de protection contre les incendies et de réfection ont lieu au cours du XXe siècle. Par exemple, en 1962, on remplace par des piliers de béton les poteaux de bois au coeur des piliers fasciculés. D’autres travaux modifient discrètement l’intérieur de l’église, en particulier dans les années 1950 avec la pose de carreaux colorés sur le plancher, le remplacement d’une partie des bancs et la construction de vestibules. Mais il y a plus important. Le concile Vatican II (1962-1965) amène l’installation d’un autel de célébration au centre du sanctuaire. Un nouveau meuble, inspiré du maître-autel, le remplace en 1998.

L’église est élevée au rang de basilique mineure par bref apostolique le 21 avril 1982 et elle reçoit la visite du pape Jean-Paul II en septembre 1984. Bien que la paroisse soit considérablement réduite et que l’église n’ait pas un statut de cathédrale de diocèse, elle demeure un lieu de culte, de rassemblement et de commémoration majeur à Montréal. Les obsèques et mariages de personnalités importantes y ont lieu. Ses grandes orgues et son excellente acoustique permettent la présentation de grands concerts. Enfin la basilique constitue un haut lieu de tourisme culturel. Au début du XXIe siècle, la mission religieuse de l’église demeure néanmoins toujours sa raison d’être.

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Élévation latérale gauche, rue Saint-Sulpice.
©Ville de Montréal, vers 1995.
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L'église Notre-Dame vue du jardin du séminaire, Montréal, QC. Photographie, James George Parks, c.1870.
©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, MP-0000.2892. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
 
Intérieur, église Notre-Dame, Montréal, QC. Photographie, William Notman, 1860.
©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, N-0000.193.72.1. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
 
Architecture  
 

L’orientation de l’église s’inscrit dans une longue tradition chrétienne: le sanctuaire est à l’est et la façade tournée vers l’ouest – le « nord » montréalais. L’édifice de plan rectangulaire, en pierre grise de Montréal (calcaire), fait face à la place d’Armes élargie par la démolition de l’ancienne église et profite d’une marge de reculement par rapport à la rue Notre-Dame. L’imposant volume recouvert d’un toit à deux versants domine la ville à l’époque de sa construction. Le mur pignon et l’ancienne verrière à l’est sont alors visibles du fleuve, tandis que la haute façade de l’ouest et ses clochers qui doublent sa hauteur peuvent être vus de très loin. Malgré les gratte-ciel environnants, l’église demeure à bien des égards l’édifice dominant de la place d’Armes.

La basilique Notre-Dame de Montréal rappelle les cathédrales gothiques du Moyen-Âge. L’effet d’élancement vertical inhérent à cette source d’inspiration tient surtout aux deux tours ainsi qu’aux trois hautes arcades brisées du portique. Les faux contreforts polygonaux des façades latérales ainsi que les pinacles qui les couronnent contribuent aussi à cet effet de verticalité. En façade principale, les fortes lignes horizontales créées par les paires de cordons font toutefois contrepoids à l’effet d’élan vertical. Par surcroît, la composition symétrique faite de modules rectangulaires répétitifs est d’esprit classique plutôt que médiéval. L’approche néogothique consiste alors à utiliser un vocabulaire architectural gothique dans le cadre de compositions classiques. La façade à deux tours et le portique sont même ainsi plus proches de la très classique façade de Saint-Sulpice de Paris que des cathédrales gothiques françaises ou anglaises. Tout le vocabulaire architectural, avec notamment ses arcs brisés et ses pinacles, reste néanmoins gothique et trouve principalement son origine dans les îles britanniques, comme en font foi les créneaux et les contreforts décoratifs polygonaux. Au-delà du vocabulaire architectural, le mouvement néogothique naissant, avec son dualisme classique/médiéval, est fondamentalement britannique . Il se répand en Amérique où les Sulpiciens d’origine française y contribuent de façon notable. Notre-Dame de Montréal s’inscrit dans cette phase dite romantique du mouvement néogothique.

Quiconque aperçoit cet édifice au XIXe siècle comprend par son emplacement, son volume et ses clochers qu’il s’agit d’une importante église chrétienne. Le visiteur peut même y voir à tort une cathédrale, au détriment de l’église construite dans un faubourg pour le premier évêque de Montréal, auxiliaire de celui de Québec jusqu’en 1836. Par son apparence médiévale, l’église rappelle une époque où l’Occident était entièrement catholique, ce que soulignent d’ailleurs les premiers théoriciens anglais de l’architecture néogothique. Les deux tours qui contribuent à annoncer explicitement la fonction religieuse du bâtiment contiennent les cloches qui ponctuent la vie chrétienne de la ville et de ses environs, soit le gros bourdon Jean-Baptiste dans la tour Tempérance à droite et le carillon dans la Persévérance à gauche. Les trois grandes portes au fond du portique laissent quant à elles deviner dès l’extérieur l’ampleur de la nef centrale tandis que les portes des tours, aux extrémités du portique, donnent accès aux tribunes. Les divisions des très hautes fenêtres des façades latérales suggèrent clairement la présence de deux niveaux de tribunes. Enfin le haut soubassement visible de la rue Saint-Sulpice laisse percevoir la grande crypte – où l’architecte O’Donnell est enterré.

Éléments décoratifs significatifs

Le monogramme AM cher aux sulpiciens rappelle en façade la devise Auspice Maria qui signifie « sous les auspices de Marie », une protection souhaitée que confirme la statue de l’Immaculée Conception au centre du niveau supérieur. Cette dernière est accompagnée par les statues de Saint-Joseph et de Saint-Jean-Baptiste, protecteurs du Canada et des Canadiens français – les Irlandais ont leur propre église à compter de 1847. Ces trois statues sont réalisées en 1864-1865.

Intérieur accessible au public

L’aménagement intérieur attire d’abord le regard vers le spectaculaire sanctuaire en hémicycle, alors que tout dans cette église s’inscrit dans un plan rectangulaire sans abside ni transept. Le grand arc derrière le retable correspond exactement à l’ouverture de la grande verrière du chevet plat d’origine. Deux rangées de hauts piliers qui soutiennent la structure du toit divisent ce rectangle en un vaisseau central et en deux collatéraux, ce qui constitue en somme un plan basilical simple. Les plafonds voûtés suspendus à la structure du toit contribuent à souligner cette division en trois parties parallèles inscrites dans un rectangle. Un tel plan, courant dans l’architecture géorgienne, pourrait aussi bien loger un temple protestant dépourvu de choeur liturgique. De même, les tribunes inclinées des côtés et de l’arrière sont courantes chez les Britanniques mais elles le aussi dans le Québec catholique. La présence de deux niveaux de tribunes est toutefois exceptionnelle et contribue à faire de la nef une très haute salle d’assemblée centrée sur la chaire de prédication. Mais le sanctuaire surélevé et son spectaculaire retable attirent avant tout les regards vers l’avant et font d’abord de cette salle un lieu de représentation car, depuis le Concile de Trente, la messe doit se dérouler à la vue de tous les fidèles. Le plancher incliné vers le choeur y contribue ici d’une façon toute particulière. Enfin, les bas-côtés offrent sous les tribunes des espaces intimes qui se prêtent aux dévotions individuelles et aux confessions. Le décor architectural y délimite l’espace réservé aux neuf autels secondaires pour en faire autant de chapelles.

Tout le décor architectural est d’inspiration gothique, à commencer par les fausses voûtes sur croisées d’ogives et les piliers fasciculés d’origine. Le riche décor polychrome créé dans les années 1870 trouve sa source dans l’architecture gothique française, particulièrement dans la Sainte-Chapelle de Paris, construite pour le roi saint Louis au XIIIe siècle et restaurée au XIXe siècle. On retrouve à Montréal, appliquées sur bois, les dorures et la riche palette de couleurs qui recouvrent la structure de pierre et le mobilier architectural de la Sainte-Chapelle. Les motifs très élaborés sont similaires, voire parfaitement semblables en plusieurs cas. Le plafond azur parsemé d’étoiles en or rappelle la chapelle haute de la Sainte-Chapelle, tandis que les voûtes secondaires de Montréal sont ornées de fleurs de lys dorées comme dans la chapelle basse – de petites croix ornent par ailleurs une partie des voûtes de Montréal. Le riche décor du sanctuaire, en relief et en trompe-l’oeil, crée l’impression d’une abside comme celle de la Sainte-Chapelle. L’intention derrière ce spectaculaire décor est évidente : susciter l’émerveillement.

Le programme iconographique du retable explicite les fondements bibliques du « sacrifice divin » reproduit par la messe et le repas eucharistique qui s’ensuit. Au sommet du retable la Vierge Marie est couronnée par son Fils ressuscité. Les statues de la chaire représentent des figures bibliques associées à la parole avec, au sommet, une allégorie de la religion qui porte des attributs traditionnels de l’Église, soit la couronne, le calice et la croix, mais sans l’étendard guerrier médiéval. Un lien direct est établi avec le sanctuaire par le calice qui sert symboliquement à recueillir le sang du Christ. Le sanctuaire et les bas-côtés contiennent de nombreuses autres oeuvres d’art peintes ou sculptées par des artistes de renom, locaux et étrangers, anciens et contemporains. Parmi les oeuvres les plus récentes, on trouve des représentations des saintes montréalaises Marguerite Bourgeoys et Marguerite d’Youville. L’autel désormais consacré à cette dernière de même qu’un grand crucifix et plusieurs tableaux proviennent de l’ancienne église. Les bas-côtés constituent ainsi un véritable musée d’art et de commémoration. Outre l’évocation des saintes montréalaises, les vitraux des bas-côtés mettent en scène des personnages et des évènements majeurs de l’histoire de Montréal – souvent à caractère religieux – incluant la bénédiction de l’église Notre-Dame en 1829. Les vitraux des tribunes présentent une facture et des thèmes plus traditionnels. Enfin, à l’arrière, l’orgue Casavant comporte près de 7 000 tuyaux. Sa musique remplit littéralement toute la vaste basilique lors des concerts comme au cours des grandes cérémonies religieuses.

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Le grand portique à triple arcade.
© Photographie de Normand Rajotte réalisée pour l'ouvrage L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, 2004
 
L’intérieur de la basilique Notre-Dame.
© Photographie de Normand Rajotte réalisée pour l'ouvrage L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, 2004
 
Le retable historié, vu de la première tribune de droite.
©Denis Tremblay, 2009
 
 
Le revers de façade et l’orgue Casavant.
©Denis Tremblay, 2009
 
Détail du décor peint et doré sur bois.
©Denis Tremblay, 2009
 
Vitrail commémorant la construction de l’église.
©Denis Tremblay, 2009
 
Construction initiale  
 
Date de construction :

1824-1829

Concepteur de la construction :
Propriétaire constructeur :
  • Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal
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Fonction(s) d'origine et type particulier  
 
Fonction(s) spécifique(s) :
  • église
Fonction(s) générale(s) :
  • religion
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Autres travaux – Modifications  
 
Travaux 1 :
    Date des travaux : 1841-1843
    Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.

    Construction des deux clochers.

    James O’Donnell étant décédé, John Ostell prend la relève à partir de ses dessins de O’Donnell. Les clochers sont construits respectivement en 1841 et 1843.
Concepteurs :
Travaux 2 :
    Date des travaux : 1872-1880

    Nouveau décor architectural intérieur
    Après quelques travaux préalables, la décision que Victor Bourgeau s'inspire de la Saint-Chapelle de Paris est prise en 1872 à l’instigation du curé Benjamin-Victor Rousselot ; les statues du retable sont réalisées par le sculpteur français Henri Bourriché d’après un programme conçu par le curé; les travaux sont interrompus de 1876 à 1878, complétés en 1880.
Concepteur :
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Protections patrimoniales du bâtiment  
 
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
  • Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré).
    Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
  • Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)
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Numéros de référence  
 
Bâtiment :

0040-32-8983-01

Propriété :


Fiche 1 de 1 sur cette propriété

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